ELLES RUGISSENT
2024
Crânes d’animaux, silex, masques, coiffes, peaux de dromadaires servant à fabriquer des parchemins, gri-gris, objets rituels, roche volcanique, pierres ramassées sur son chemin…
Léo Nataf rapporte de ses voyages, qui l’ont mené de communautés de chasseurs-cueilleurs (en Amazonie, en Papouasie-Nouvelle Guinée, au Mexique) à des terres liées à la culture juive, amazigh, arabe et africaine de plusieurs de ses ancêtres (Tunisie, Maroc, Liban, Ethiopie), toutes sortes d’objets qui viennent influencer, voire directement intégrer, une pratique artistique plurielle (sculpture, peinture, performance).
Qu’ils lui aient été offerts lors de rites et de rencontres, qu’ils aient été créés à quatre mains avec des artisans et des chamans, ou qu’il les ait emportés en souvenir d’expériences, les objets issus de ces relations incarnent l’idée d’un autre rapport au monde, où « l’hyper concret et l’hyper spirituel cohabitent ».
Texte écrit par Victoria Jonathan
ARCHIVES RECHERCHES SUR LE TERRAIN
Étude anthropologique chez les Angas (régions des Highland) et chez les Latmul (région du Sepik), Papouasie, 2017.